Vous désirez rénover votre sol ? Vouloir s’engager dans une rénovation de sol peut s’expliquer par des raisons esthétiques, techniques ou de santé. Afin que vis travaux soient réussis, plusieurs aspects doivent être pris en compte : l’état actuel du sol, le type de pièce, le budget, le type de matériaux que vous souhaitez poser ou encore le type de pose. Une fois le point fait sur ces éléments, il ne vous reste plus qu’à passer à l’action et à respecter les étapes de rénovation de sol. Mode d’emploi.
Prix au m² d’une rénovation de sol
Votre lino gondole, votre carrelage se fissure, votre moquette bouloche ou votre parquet est rayé ? Votre sol est en bon état, mais vous en êtes lassé ou allergique ? Il est temps de penser à la rénovation ! Le budget à prévoir varie principalement en fonction du matériau choisi et de la pose par un professionnel.
Prix d’une rénovation de sol au m² en fonction du matériau
Les coûts des revêtements de sol sont très variables. Il y en a pour tous les budgets.
Type de sol | Prix moyen |
---|---|
carrelage clipsé | entre 15 et 250 €/m² |
carrelage clipsé | entre 20 et 80 €/m² |
parquet stratifié | entre 10 et 40 €/m² |
parquet contrecollé | entre 40 et 150 €/m² |
parquet massif | entre 50 et 200 €/m² |
moquette | entre 4 et 250 €/m² |
sol vinyle, PVC, lino | entre 5 et 60 €/m² |
Prix au m² d’une rénovation de sol réalisée par un professionnel
Les tarifs des professionnels varient principalement en fonction du type de pose.
Type de revêtement de sol | Prix moyen |
---|---|
pose d’un carrelage clipsé | entre 35 et 50 €/m² |
pose d’un carrelage à coller | entre 40 et 65 €/m² |
pose d’un parquet stratifié | entre 20 et 35 €/m² |
pose d’un parquet contrecollé | entre 25 et 45 €/m² |
pose d’un parquet massif | entre 35 et 55 €/m² |
pose d’une moquette | entre 8 et 25 €/m² |
pose d’un sol vinyle, PVC, lino | entre 15 et 20 €/m² |
Vous aimeriez savoir combien coûte une rénovation de sol réalisée par un professionnel ? Demandez un ou plusieurs devis !
Comment choisir son revêtement de sol ?
Les critères de choix :
- le type de matériau ;
- le type de pièce ;
- la technique de pose ;
- le budget ;
- les contraintes.
Le type de matériau
Quel matériau choisir ? Les revêtements de sol les plus utilisés sont :
- le parquet : Il existe en imitation bois (stratifié), en bois massif ou en contrecollé ;
- le lino, le vinyle ou le PVC : Ces sols souples sont à la fois pratiques et économiques ;
- le carrelage : Du plus traditionnel au plus moderne, vous en trouverez de toutes les formes et de toutes les couleurs ;
- la moquette : Excellent isolant phonique, la moquette est par ailleurs douche au toucher et se décline en de nombreux coloris.
Le type de pièce
Pour quelle pièce les différents matériaux sont-ils le mieux adaptés ? Chaque pièce a une atmosphère et une fonction. Alors qu’une moquette trouvera sa place dans une chambre parentale, une chambre d’ami ou un bureau, le stratifié ou le sol PVC sont intéressants pour une chambre d’enfant. Le carrelage reste le plus adapté aux salles d’eau et le parquet massif ou contrecollé apportent de l’élégance à un salon.
Un sol peut tout à fait convenir au salon, mais être inadapté à une chambre ou à une salle de bain. Ceci est vrai autant sur le plan du style que des propriétés du revêtement. S’il est aujourd’hui possible de poser du parquet dans une salle d’eau, ce dernier devra toutefois présenter des caractéristiques spécifiques lui permettant de rester en bon état plusieurs années. Alors qu’il semble pertinent de choisir un sol résistant aux chocs dans une chambre d’enfant ou un revêtement qui supporte les passages répétés dans le salon, les sols de pièces d’eau seront résistants à l’humidité. avez-vous pensé au revêtement de sol PVC pour la salle de bain ?
Un revêtement de sol pour le garage devra supporter le poids d’une voiture et se nettoyer facilement.
La technique de pose
Il existe différents types de pose en fonction du revêtement choisi. Un même revêtement peut par ailleurs être posé de plusieurs façons :
- la pose clipsée : Le parquet et le carrelage peuvent se poser de cette façon. Cette méthode est pratique, rapide, et demande peu de compétences techniques ;
- la pose collée : Il s’agit de la technique de pose la plus courante pour le carrelage. Cette méthode est assez délicate et demande un certain savoir-faire ;
- la pose clouée : Cette méthode est utilisée pour poser du parquet massif. Elle est tout aussi technique qu’une pose collée de carrelage.
Le budget
L’enveloppe budgétaire que vous désirez affecter à vos travaux aura bien entendu une incidence sur le choix du revêtement de sol. Les deux types de sols les moins onéreux sont les sols en PVC, en vinyle ou les moquettes. Un très beau parquet massif sera au contraire particulièrement coûteux.
Les contraintes
Certains éléments peuvent jouer sur le choix de votre revêtement :
- la solidité du support : Il est important de vous assurer de la solidité du support. Votre sol actuel sera-t-il en mesure de supporter un ragréage et la pose d’un carrelage ? Si les travaux si situent dans les combles ou sur un sol fragile, vous devrez adapter le choix de votre revêtement à ce niveau de résistance ;
- la hauteur de porte : Si la porte de votre pièce a été prévue ajuster en fonction de l’épaisseur de votre parquet stratifié, il sera impossible de poser un parquet massif d’une épaisseur supérieure. Si vous souhaitez tout de même conserver ce choix du massif, il vous faudra raboter toutes vos portes.
Comment évaluer l’état actuel du sol ?
Avant de vous lancer dans la rénovation de votre sol, examinez avec soin l’état de votre sol. Observez-vous des signes de dégradation ? En voici quelques exemples :
- plancher bois : Si le revêtement est humide ou envahi de parasites, vous devez le retirer.
- plancher béton : Vous pouvez constater la présence de fissures structurelles ou encore d’infiltrations d’eau.
Comment rénover son sol ?
Casser l’ancien revêtement de sol ? Le déposer ? Poser sur le sol existant ? Comment savoir ce qu’il faut faire ?
Poser un revêtement de sol sur un sol existant
D’un point de vue purement économique, poser un nouveau revêtement de sol sur un ancien est le moins onéreux. Toutefois, si cette technique est possible dans la plupart des cas, il peut arriver qu’elle ne soit pas recommandée. Tout dépend du support de base et de son état :
- poser un revêtement de sol sur du carrelage : La superposition est possible ;
- poser un nouveau revêtement de sol sur un plancher en bois : Il est possible de superposer un nouveau revêtement de sol ;
- recouvrir un sol vinyle, plastique, PVC avec un autre revêtement : Oui, la superposition ne pose pas de problème ;
- installer un nouveau revêtement de sol sur une moquette : Le recouvrement est possible uniquement si la moquette possède des fibres courtes.
Lorsque vous décidez de poser un nouveau sol sur un revêtement existant, vous devez prendre garde à la hauteur finale de votre sol. Il doit pouvoir passer sous la porte !
Si vous posez un sol vinyle ou PVC sur du carrelage, pensez à faire un ragréage ou à poser une sous-couche. La marque des joints du carrelage risque en effet d’apparaître avec le temps.
Déposer l’ancien revêtement de sol
La plupart des revêtements de sol peuvent être déposés sans problème. Il s’agit de tous les sols qui ne sont pas ou peu collés :
- carrelage clipsé ;
- parquet stratifié ;
- moquette non collée ;
- sol PVC ou vinyle non collé.
Pour le parquet stratifié, commencez par retirer les plinthes. Si ces dernières sont clouées, vous devrez alors utiliser une tenaille pour retirer les clous ou un autre outil pour faire levier et décoller les plinthes. Retirez ensuite le parquet, rangée après rangée.
En ce qui concerne le carrelage clipsé, la technique est identique à la dépose du stratifié. La seule difficulté peut résider dans le décollement des plinthes, si celles-ci sont en carrelage collé.
Une moquette ou un sol souple en PVC se déposent très simplement. Il vous suffit de les soulever et les enrouler progressivement.
Casser l’ancien revêtement de sol
Lorsque l’ancien revêtement de sol est collé ou cloué, il sera plus délicat de ne pas faire de dégâts.
En ce qui concerne le parquet massif ou le parquet contrecollé, vous devez vous armer de patience et des outils adaptés si vous souhaitez préserver au maximum les lames retirées. Commencez par démonter les plinthes murales, afin de débloquer l’accès aux rangées de lames situées dans les extrémités. Utilisez un pied de biche pour décoller ou déclouer les lames. Dans ce dernier cas, une pince à décoffrer ou une tenaille peuvent également être utiles.
Retirer un carrelage collé est encore plus délicat. Il est presque impossible de décoller des carreaux sans en casser. Commencez par tapoter doucement chaque carreau. Entamez vos travaux en débutant par le carreau qui sonne le plus creux. Il s’agit en effet du carreau le moins collé. Utilisez une meuleuse ou un grattoir à carrelage pour scier les joints de carrelage tout autour du carreau. Il est par ailleurs possible d’inciser le carreau à l’aide de la meuleuse ou d’une perceuse. Introduisez ensuite votre outil de destruction dans les trous et taper à l’aide d’une massette. Inclinez votre outil si besoin, afin de faire levier. Une fois le premier carreau retiré, continuer à décoller avec votre ciseau à brique et votre massette. Un marteau-perforateur peut s’avérer utile si les carreaux sont trop bien collés. Veillez toujours à bien incliner votre outil afin de ne pas creuser le support.
Enfin, une moquette ou un sol vinyle collés seront arrachés. Vous devrez ensuite utiliser un produit pour retirer un maximum de colle et de résidus, ou envisager un ragréage pour planifier le support.